Comment j’ai arrêté de fumer grâce à l’hypnose
Aaahh… La cigarette… on sait quand on commence…
Moi, j’avais 17 ans environ quand j’ai fumé la toute première. Vacances d’été, sensation de liberté, envie de braver les interdits… puis la rentrée, et progressivement, pour faire comme les copains, pour me sentir adulte, pour les apparences… l’habitude s’est installée.
Je ne me suis posé aucune question sur le sujet pendant pas mal de temps, et puis un jour, cette idée qui pointe: et si j’arrêtais ?
Alors j’ai essayé à peu près tout ce qu’il est possible d’essayer, et ça m’a pris un paquet d’années…
J’ai voulu arrêter, simplement. J’ai dit ‘je veux je peux’, et je suis devenue odieuse, mais pas non-fumeuse ;
Je me suis collé des patchs en peu partout, j’ai eu une réaction allergique et la peau parsemée de ronds rougeâtres et démangeant… j’ai fumé en oubliant de les décoller… et un jour j’ai volontairement oublié de les remettre et j’ai recommencé à fumer ;
J’ai mâché des nicorettes au goût tellement magnifique :-). Mais pas longtemps, mâcher ou fumer il faut choisir, j’ai préféré fumer ;
J’ai avalé des comprimés de Champix et j’en ai découvert les effets secondaires, ou comment le remède peut être pire que le mal: je ne crois pas avoir jamais été aussi déprimée de toute mon existence… et j’ai recommencé à fumer.
Et puis !!!
Et puis j’ai arrêté le jour où j’ai appris que j’étais enceinte, portée par quelque chose de beaucoup plus puissant que moi. Et ça ne m’a posé aucun problème, vraiment! Je n’en ai eu aucune envie pendant toute ma grossesse, et puis… j’ai tenu pendant trois ans, de petit craquage en petit craquage… et j’ai repris.
- Le cap des 40. Ça fait 20 ans que je fume, plus ou moins… l’angoisse. Tout ce que j’ai essayé jusque là a échoué, je ne veux plus de ce poison dans mon corps et je ne veux plus non plus recourir à la chimie pour m’en débarrasser. Et je sais pertinemment que je n’y parviendrai pas toute seule. Alors un jour, je décide de tenter l’hypnose.
La séance est planifiée en juin 2016. J’y arrive pleine d’espérances, un peu aussi avec la sensation triste que je suis en train de dire au revoir à une bonne amie (no comment…), et surtout, avec cette pensée au creux du ventre : ‘Si ça ne marche pas, je n’arriverai jamais à arrêter, il faut que ça marche, faites que ça marche !!’. C’est dire si ma motivation était au top !
Quand je sors, je ne le sais pas encore mais je ne fume plus. Juillet 2020. Pas une seule cigarette depuis. Pas un seul craquage.
Un seul mot ; enfin, non, deux : incroyable. Fantastique !!
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